Je voudrais par ces quelques mots vous remercier, en mon nom, au nom de mes sœurs, de mes frères, vous remercier de nous aider, de ne pas détourner les yeux, de nous aimer.

 

Plus que tout nous voulons vivre, grandir, oublier, mais si le destin devait en décider autrement, si demain vous deviez parler de nous au passé , dans les moments de tristesse vous pourrez vous dire que vous avez tout tenté, et que grâce à vous nous n’étions plus seuls, que nous avons existé.

Fermer les yeux, ce n'est pas changer la réalité, mais seulement se la cacher.

Et se la cacher ne la modifie pas, mais la perpétue..

Ce n'est pas notre droit, basé sur des traditions, des coutumes ou des habitudes, de bafouer leur liberté afin de leur faire du mal, de les asservir et de les tuer ! 

Ce n'est pas une histoire de DROIT

C'est une INJUSTICE !

 


Le Galgo en Espagne

En Espagne, le Galgo est traditionnellement élevé pour la chasse dans le milieu rural. Les galgueros (propriétaires de galgos)  organisent chaque année des concours de chasse au lièvre ("carreras el campos"), dans différentes régions.

 

Les lévriers sont lâchés en couples, le vainqueur est celui qui attrape le lièvre. Le vainqueur final est fêté fièrement avec ses maîtres.

 

Ces concours sont vivement dénoncés par certaines associations. Les perdants sont systématiquement éliminés de façon cruelle, proportionnellement à leurs performances, pendus (appelée de façon sordide "technique du pianiste": le chien est pendu long ou court selon ses performances pour résister plus ou moins longtemps à l'étranglement, prenant appui sur ses pattes arrières), jetés au fond d'un puits, empoisonnés, abandonnés sans pouvoir s'échapper (retenus), affamés, amputés, traînés derrière une voiture jusqu'à ce que mort s'ensuive, vendus comme appâts de pêche, utilisés comme cibles vivantes pour le tir, comme proies pour l'entrainement des chiens de combats.

 

Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux sont ainsi sacrifiés tous les ans.

 

La législation en vigueur dans ce pays sur le droit des animaux ne serait pas appliquée envers les propriétaires. La fierté "bafouée" du chasseur dont le(s) chien(s) n'a/n'ont pas chassé à hauteur des exigences du propriétaire, autoriserait ce dernier à punir son ou ses chiens en les torturant et en leur imposant la mort qu'il choisit, le Galgo subissant cependant son sort et revenant parfois même vers son maître, amputé, éborgné...

 

De plus en plus d'Espagnols s'insurgent contre ces pratiques cruelles et souhaitent que les Galgueros soient sanctionnés lorsqu'ils maltraitent leurs chiens.

 

Le statut de ce chien est quasi nul en Espagne, ainsi est-il considéré comme une sorte d'outil pour les chasseurs, ne disposant d'aucun statut le protégeant comme les autres animaux de compagnie.

 

Il en résulte que, chaque année, des milliers de ces chiens sont abandonnés, suppliciés, mutilés et tués par leurs maîtres, en toute impunité.

 

De nombreuses associations françaises luttent contre cette barbarie en menant des campagnes de sensibilisation, en influant pour faire changer la législation et surtout en proposant à l'adoption des galgos de tous âges.